Contact Cassandre-->Tortuga

A l'entrée de ce qui formait une communauté, une jeune femme s'approche. Elle s'assoit et attend. Quand enfin, l'on remarque sa presence et s'approche d'elle, celle-ci se releve et prend la parole avant que quiquonque ouvre la bouche pour lui demander quoique ce soit.

"Survie organisé
d'une nouvelle societé.
Mais dans l'ere de violence
anihilant toute les chances
la disparition surviendra.

Je me presente, Cassandre. J'en viens pour vous aider dans un projet irréalisable.
Ainsi je me porte à vous, garante d'une aide possible. Allant contre les predictions de la logique, j'aiderais à la survie organisé si vous le permettez.
Accepterez vous un nouveau membre qui saura voir le negatif des choses? Qui saura vous trouver eau et viande?"

Ainsi parlé, ainsi versé, avec une voix froide comme le sable, Cassandre, fataliste poetesse du pessimisme se laisse debout, attendant réponses et commentaires promettant des réactions mitigés, réponse agressives, réponse accueillante, elle verait la mentalité de ce campement de fortune...

La jeune femme semblait avoir fini de parler... Mais cela n'avait guère d'importance tellement Af se sentait las, très las
Il se leva alors pour lui répondre, car c'était aussi son rôle de lui ouvrir la porte même si cela ne devait guère le préoccuper plus longtemps.

Mais à qui parles-tu de pessimisme petite? Et de fatalisme? Laisse-moi rire s'il m'en reste la force...
Tu es jeune, vigoureuse et compétentes en bien des domaines pour la survie. Je ne pensais pas me plaindre mais tu m'y forces quelque peu là. Peut-être es-tu de celles qui ont besoin de voir, de toucher au malheur des autres pour se rendre compte de leur chance!

Regardes moi donc, encore plus jeune que toi et pourtant que me reste-t-il? Une santé minable qui me condamne déjà. Le seul moyen de me sauver serait de me former un petit peu mais cela monopoliserait deux producteurs... peut-on se le permettre? Cela apporterait quoi a la communauté? La survie d'un producteur de matériel!
C'est vraiment la belle affaire pour une communauté qui n'a pas été placée près de ressources et qui n'est donc que temporaire.

Tu as l'air de te complaire dans ton pessimisme petite, au moins cela me donnera l'occasion de ronchonner pendant mes derniers jours.
Rentre donc.



Af ouvrit la porte et s'effaça alors que cassandre entra. Elle lui parut bien plus gracieuse qu'au premier coup d'oeil. Mais peut-être était-ce à cause de sa fin proche, il regrettait déjà de ne jamais avoir pu profiter du seul plaisir simple et gratuit qu'ils pouvaient avoir...
Il se rendit également compte que nul n'avait encore bougé de ses compagnons. En effet il n'avait attendu l'avis de personne avant d'ouvrir la porte, mais ca lui était égal qu'on lui fasse des reproches.
Comme si dans cette période de survie on pouvait se payer le luxe des grands mots et des grandes pensées comme démocratie, liberté.
Ca le dégoutait.

Aleksandr avec son nouvel appareil lui servant de bandana à visière, fabriqué avec les restes de systèmes électroniques et des compétences informatiques approximatives, vint à la rencontre de la jeune femme.

Bonjour ! Je suis Aleksandr, bienvenue chez nous. Enfin, chez toi... On a pas vraiment de chef, on est quelques ploucs perdus on fait ce qu'on peut tous ensemble... Et il faut positiver, tout n'est pas désespéré !

Cassandre rentre dans le campement maladroit. Elle passa la porte symbolique qui signifiait son inclusion dans la citée. Une fois passée, elle répondit à son portier préféré...

Je ne me complais pas dans mon pessimisme, il est présent, environnant. Il ne concerne plus que moi. Il est total, envirronant. Pertes d'âmes justes, survie d'âmes bestiales, telle est l'avenir.
Ta santé déclinante en est une preuve, tout au plus, que tous vont décliné, tous mourrir. Même moi, même d'autres.
Ronchonne donc, si ça soulage tes instants...

Cassandre se porte sur Aleksandr, à la tête reconvertie en art néo-moderne.

Merci du bienvenu, à vous 2. Pas de chef? Pas étonant dans un début, vous verez qu'il en emergera un. Bon, Mauvais, cela reste à voir selon son charisme.
Enfin, Aleks... Alex, heu Alek [bredouille sur un nom qu'elle ecorche puis renonce], tout est déséspéré,regarde autour de toi. Mais des efforts restent le meilleur moyen de passer le temps. La fin n'est peut etre pas pour aujourd'hui mais pour demain alors profitons pour tout faire afin de finir en beauté....

Aleksandr sourit, puis il croisa les bras.

J'ai pas l'intention de mourir tout de suite, ni de finir en charpie, c'est pas l'enfer, juste un monde qui n'a pas été dompté. il faut voir le bon côté des choses, on sait tous faire quelque chose, on devrait donc pouvoir progresser rapidement.

Le père Ubu vit une nouveau visage parmi les survivants. Il s'approcha, faisant montre de la prohéminence de sa surface gastrique.
Levant le bras il hela la jeune fille

Hep là jeune fille !

Bien le bonjour dans cette cité.

Je me présente Père Ubu, responsable et au delà comptable de cette vénérable et pourtant si jeune cité. Enfin s'il on peut appeller ca une cité.

Contrairement à vos idées et dans la même veine qu'Aleksandr, je vous dirais ceci : Le pessimisme ne vous menera à rien. Si vous êtes triste d'avoir été seule dans ce désert. Et bien réjouissez vous, vous venez de trouver des compagnons. Nous avons bien des avantages, regardez tous ces médicaments que nous avons collectés. N'est ce pas là la preuve de notre réussite !

Je vous en prie, petite demoiselle, restez parmi nous et je suis certain que nous saurons vous démontrer combien la vie est belle lorsque l'on ne se retrouve plus seul.

Maintenant que vous vous sentez plus acclimatée, il faudrait que vous mettiez ce que contient votre sac dans notre grande caisse commune. Celà pour plus de clarté dans notre gestion et pour notre salut à tous.

Foi d'Ubu il vous sera rendu aux premières lueurs venues.... de votre départ bien sur !